Nos rendez-vous

Lundi 19 mai, 14h30 : Bible, littérature, café et chocolat. Faire honte ou restaurer ?, avec Évelyne Frank

Faire honte, c'est facile. Restaurer requiert bien plus de compétences... Nous avons de beaux mots pour le dire et des chansons dont celles de Brassens. Nous tenterons ici de les entendre vraiment.
Nous avons aussi des images, comme un Christ de Chagall que nous regarderons. Nous disposons notamment, en monde chrétien, de la tradition religieuse picturale ayant pour sujet la face humaine restituée à celui qui la perd. Nous avancerons ainsi avec des évocations de la figure légendaire de Véronique essuyant le visage du Christ, dont celle de Catherine Haro, et avec des portraits exécutés par Gérard Houver, pour lesquels les poètes Albert Strickler et Paul Badin ont écrit. 
Les choses ont besoin de notre sollicitude. Nous y serons attentifs avec le poète protestant Francis Ponge, dont nous écouterons quelques fragments, et avec les peintres de natures mortes, art en notre culture à l'origine protestant. Dans ces objets bien traités, c'est encore les autres et nous-mêmes que nous soignons.
A l'issue de ce parcours, celui de la séance, celui de l'année, peut-être aurons-nous perçu mieux que jamais que personne ne peut nous prendre dans les rets de ses sarcasmes ni jamais nous abaisser.

Mercredi 14 mai, 18h Dieu à Rome à la Renaissance 6, avec Sylvie Albecker

Une des multiples causes de la fascination pérenne exercée par la sculpture de Michel Ange tient au fait qu'aucun autre sculpteur de la Renaissance, mais aussi, peut-être, de tous les temps, n'a su, comme lui, nous introduire "dans" son cheminement. Il s'agit d'un corps à corps qui a la violence d'un combat qui vous comble mais jamais tout à fait, comme si la désillusion n'était jamais loin. Le "non finito", image emblématique de la lutte de la forme humaine pour se dégager de la pierre brute en est l'emblème.

Dernière séance de l'année 2024-2025, mais Rome sera encore au programme en 2025-2026 !

En salle Koch

Mardi 21 mai, 18h. Cycle Schweitzer #5 : "Schweitzer et Jésus", par Christian Grappe

Cette cinquième conférence du cycle Schweitzer 2025 sera animée par Christian Grappe et mettra en lumière les lectures théologiques de la figure de Jésus par Schweitzer.

Lorsqu'en 1901, Schweitzer publie en allemand son premier livre dont la traduction française paraîtra en 1961 sous le titre Le secret historique de la vie de Jésus, il a 26 ans. C'est un véritable pavé dans la mare que le jeune théologien alsacien jette avec cet ouvrage.

La thèse qu'il y soutient était en fait en germe dès 1894. Il l’affine au cours de ses travaux ultérieurs, et notamment dans les deux éditions successives de son maître ouvrage, Von Reimarus zu Wrede et Die Geschichte der Leben-Jesu-Forschung, mais sans revenir sur ce qui en était le cœur : une interprétation au pied de la lettre de Mt 10,23.

Ce qu'on lui reproche alors, c'est d'avoir dépeint un Jésus tenant un discours délirant. En réaction, entre ces deux éditions, Schweitzer cherche à dédouaner Jésus de toute accusation de folie en supprimant un passage demeuré néanmoins emblématique et en ancrant bien davantage l’attente de Jésus dans l’univers de représentation du judaïsme de son temps.

En partenariat avec la Faculté de théologie protestante de l'Unistra et la Librairie Oberlin
 

Jeudi 3 avril à 18h : Les 1700 ans du symbole de Nicée. Sens et autorité d’une confession de foi

Jeudi 3 avril à 18h à la Médiathèque Protestante du Stift

 

Pour marquer les 1700 ans du concile de Nicée, la médiathèque protestante du Stift vous propose une conférence d’André Birmelé sur ce texte et sa portée théologique et ecclésiale.

Tout chrétien est appelé à confesser sa foi par la prière, le témoignage et les actes. Les confessions de foi l’expriment au niveau de l’ensemble de l’Église. Il y a 1700 ans, les évêques de l’Empire romain se réunissaient sous l’égide de l’empereur Constantin Ier à Nicée. Ce concile est désormais considéré comme le premier concile œcuménique du christianisme primitif, et le symbole de Nicée, complétée en 381 à Nicée Constantinople, occupe une place centrale pour l’essentiel des Églises chrétiennes. La Réforme du XVIe siècle s’y réfère et développe cette interprétation de l’Écriture Sainte en ordonnant les pasteurs sur cette base. Ces confessions de foi deviennent les marqueurs des Églises protestantes. Elles sont reçues par les fidèles qui les comprennent comme expression authentique de leur foi en l’Évangile de Jésus-Christ. Cette réception confère leur autorité à ces textes formulés tout au long de l’histoire de l’Église.
 


Adipso

Site Internet créé par
l'agence web Adipso
localisée à Strasbourg, Alsace

www.adipso.com