Nos rendez-vous

Mardi 3 juin, 18h "Choisir la paix", Soirée Ressources #4, avec Bettina Schaller, Matthieu Busch et Claude Mourla

 

Quatrième « soirée Ressources »consacrée au dernier numéro de la revue dont le dossier s'intitule "Choisir la paix".
"Le thème de la paix est provocateur dans un monde qui ne connaît précisément pas la paix. Plus encore, certains sont qualifiés de « chantres de la paix », mais c’est d’une paix d’écrasement qu’il s’agit, une paix ou le faible n’a pas son mot à dire, une paix bien loin de la justice. Cette paix-là ne mérite pas ce nom, elle n’en est qu’un simulacre.
Mais c’est justement au cœur d’un monde qui brûle de violence que les chrétiens doivent dire que nous ne sommes pas condamnés à être entraînés dans la violence des mots, la violence des comportements, la violence de la vengeance, la violence de l’indifférence, la violence de l’exploitation des humains comme de la création. Nous avons la liberté de faire un autre choix. Le choix de la paix et de la non-violence est une voie difficile, risquée, dangereuse. Mais c’est le seul chemin d’une vie digne et juste pour le monde et ses habitants." (extrait de l'édito d'Emmanuelle Seyboldt)
Bettina Schaller est pasteure de l’Uepal
Matthieu Busch est pasteur et secrétaire générale de l’Action pour les Chrétiens en Orient
Claude Mourlam est pasteur et responsable du service d’animation biblique de l’Uepal.

Modération : Frédéric Gangloff, pasteur de l'Uepal

Mardi 10 juin, 18h. Cycle Schweitzer #6 : "Madame Docteur. A la rencontre d'Hélène Schweitzer-Bresslau", par Blanche Walther

Cette sixième conférence du cycle Schweitzer 2025 mettra en lumière la femme de Schweitzer, Hélène Bresslau, avec l'autrice du livre Madame Docteure, Blanche Walther (éditions La Nuée Bleue).

Celle qui fut l’épouse d’Albert Schweitzer était une femme moderne et libre, en proie aussi aux doutes mais fière de ses convictions. Protestante, née de parents juifs et allemands, Hélène Bresslau passe sa jeunesse à Strasbourg, où les carcans de l’éducation bourgeoise au féminin ne la satisfont pas. Après une formation d’institutrice, elle s’engage dans les œuvres sociales, puis suit des études d’infirmière.

Dans son Alsace d’adoption, elle noue avec le jeune pasteur et futur médecin Albert Schweitzer une amitié intellectuelle doublée d’un amour libre. Opposée au mariage, et à l’enfermement que cela représente pour la femme, elle l’épouse cependant en 1912 pour fonder avec lui un hôpital au Gabon français, où elle gagnera son surnom de « Madame Docteur ».

Alors qu’elle a élevé seule la petite Rhéna et lutté contre une tuberculose au long cours, Hélène a été femme de lettres, éditrice, conférencière, et a mené une vie active et entreprenante en Europe, aux États-Unis et en Afrique. Pour la postérité, elle est restée dans l’ombre de son mari Prix Nobel de la Paix... quand elle ne fut pas tout simplement oubliée.

Blanche Walther mettra Hélène Bresslau en lumière, en analysant sa vie à l’échelle de son contexte, entre France et Allemagne, dans un monde en plein bouleversement.

En partenariat avec les Editions La Nuée Bleue et la Librairie Oberlin
 

Jeudi 5 juin, 18h "Étudier l'hébreu à Strasbourg au temps de la Réforme", conférence avec Eran Shuali

Ville d'imprimeurs et de la Réforme, Strasbourg est devenue un centre de l'hébraïsme chrétien au 16e siècle. Certains des plus grands érudits hébraïsants de l'époque travaillent dans la ville et des cours d'hébreu sont proposés au Gymnase et à l'Académie protestante. De nombreux ouvrages hébraïques sont publiés par les imprimeurs de la ville : grammaires, dictionnaires et manuels pédagogiques, commentaires sur les livres de l'Ancien Testament et écrits missionnaires destinés aux Juifs. Neuf hébraïsants liés à Strasbourg - qu’ils y aient vécu ou simplement séjourné - émergent au cours de cette période : Martin Bucer, Wolfgang Capiton, Paul Fagius, Wolfgang Musculus, Jean Pappus, Conrad Pellican, Anton Reuchlin, Elias Schad, Emmanuel Tremellius. Chacun fera l’objet d’une section de l’exposition, qui mettra en lumière leur contribution respective aux sciences hébraïques.

En partenariat avec l'Amitié judéo-chrétienne de Strasbourg

Jeudi 3 avril à 18h : Les 1700 ans du symbole de Nicée. Sens et autorité d’une confession de foi

Jeudi 3 avril à 18h à la Médiathèque Protestante du Stift

 

Pour marquer les 1700 ans du concile de Nicée, la médiathèque protestante du Stift vous propose une conférence d’André Birmelé sur ce texte et sa portée théologique et ecclésiale.

Tout chrétien est appelé à confesser sa foi par la prière, le témoignage et les actes. Les confessions de foi l’expriment au niveau de l’ensemble de l’Église. Il y a 1700 ans, les évêques de l’Empire romain se réunissaient sous l’égide de l’empereur Constantin Ier à Nicée. Ce concile est désormais considéré comme le premier concile œcuménique du christianisme primitif, et le symbole de Nicée, complétée en 381 à Nicée Constantinople, occupe une place centrale pour l’essentiel des Églises chrétiennes. La Réforme du XVIe siècle s’y réfère et développe cette interprétation de l’Écriture Sainte en ordonnant les pasteurs sur cette base. Ces confessions de foi deviennent les marqueurs des Églises protestantes. Elles sont reçues par les fidèles qui les comprennent comme expression authentique de leur foi en l’Évangile de Jésus-Christ. Cette réception confère leur autorité à ces textes formulés tout au long de l’histoire de l’Église.
 


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