Nos rendez-vous

Lundi 28 avril, 14h30 : Bible, littérature, café et chocolat. Inverser !, avec Évelyne Frank

La séance précédente parlait d'inverser éventuellement les choses, de transmuter les désastres. Dans celle-ci, nous essaierons de voir jusque dans la difficulté la lumière. Il s'agira donc de lucidité au sens plénier du terme mais aussi d'une autre façon de voir encore, à laquelle s'intéresse le courant contemporain du wabi sabi en art et en philosophie. Nous en tenterons une approche.
Notre culture judéo-chrétienne ne nous laisse pas démunis dans cette démarche. Nous le verrons avec une nouvelle de Pierre Marie Beaude extraite de Simples portraits. Un regard sur des œuvres du Greco, du Caravage, Van Gogh, de Lucien Freud prolongera notre réflexion.
 

Mardi 29 avril, 18h. Cycle Schweitzer #4 : "Traduire Schweitzer", par Jean-Paul Sorg

L’histoire des traductions des écrits de Schweitzer en français est mouvementée, même romanesque, cachée en partie par l’auteur lui-même. Soixante ans après sa mort, des milliers de pages de toutes sortes (textes philosophiques, musicologiques et théologiques, sermons, lettres) restent à traduire et à éditer. On relève de nombreux concepts difficiles à traduire parce qu'ils appellent à penser dans les deux langues comme lui-même le faisait. Ainsi, en traduisant Ehrfurcht vor dem Leben par « respect de la vie », on change de registre et on entend des harmonies inattendues. À partir d'exemples, Jean-Paul Sorg présentera certaines de ces nuances qui enrichissent la compréhension que nous pouvons aujourd'hui avoir de la pensée de Schweitzer.
Ancien rédacteur en chef des Cahiers Albert Schweitzer et directeur des Études Schweitzeriennes, Jean-Paul Sorg, qui a publié une quinzaine de textes traduits et commentés de Schweitzer, reviendra sur cet exercice particulier d'être traducteur avec le cas d'Albert Schweitzer.
En partenariat avec la librairie Oberlin
 

Mardi 22 avril, 18h : Conférence du Messager #1 : L'affaire Vincent Lambert, un parcours éthique, avec Olivier Peterschmitt

Nouvelle proposition dans la programmation culturelle de la médiathèque : les conférences du Messager !
Suite à un accident de voiture en 2008, Vincent Lambert vit en état de conscience minimale. Lorsque les médecins proposent d’arrêter ses traitements, en 2013, sa famille se déchire. Six ans plus tard, au terme d’une gigantesque bataille judiciaire, l’arrêt des soins est ordonné.
Devenue une « affaire », cette histoire particulière, qui a passionné et divisé le pays, touche à l’intime, à la famille, à la vie politique et religieuse. Elle suscite des questions fondamentales concernant la définition de la dignité humaine, la responsabilité des concitoyens et celle des proches. Qu’aurait voulu Vincent Lambert qu’il ne pouvait plus dire ? Qui devait décider de son sort ? Au nom de quelle conception du bien ?.
En partenariat avec Le Nouveau Messager et la librairie Oberlin
 

Jeudi 24 avril, 18h, à Saint-Paul "Traquer. La police parisienne et les protestants à Paris pendant la révocation", conférence de Pierre-Benoît Roumagnou

En octobre 1685, au terme de plusieurs années d’étranglement, Louis XIV décide non seulement d’interdire la religion protestante dans son royaume, mais également d’empêcher ses fidèles de quitter le pays, les obligeant à se convertir au catholicisme. Des milliers de femmes et d’hommes deviennent alors hors-la-loi. Certains se convertissent, parfois de façade ; d’autres prennent, malgré tout, le chemin de l’étranger. Dans les deux cas, Paris devient un point de passage important. La toute nouvelle police parisienne est chargée de contraindre cette minorité religieuse. L’ancêtre de la préfecture de la police de Paris doit alors adopter des méthodes brutales et s’adjoindre les services de traîneurs de sabre et hommes de confiance, parfois hors de tout cadre légal.
Pierre-Benoît Roumagnou articule trois approche dans son livre : l’histoire des minorités religieuses, l’histoire des circulations, des migrations et de la clandestinité, et l’histoire de la police. Il démontre qu'on ne peut comprendre la police parisienne d’Ancien Régime, son organisation et ses méthodes, sans faire l’histoire de cette traque contre les protestants qui eut lieu au cours de l’année 1686.
En partenariat avec l’Église Saint-Paul, l'Association Spiritualité et Culture et la librairie Oberlin
 

Jeudi 3 avril à 18h : Les 1700 ans du symbole de Nicée. Sens et autorité d’une confession de foi

Jeudi 3 avril à 18h à la Médiathèque Protestante du Stift

 

Pour marquer les 1700 ans du concile de Nicée, la médiathèque protestante du Stift vous propose une conférence d’André Birmelé sur ce texte et sa portée théologique et ecclésiale.

Tout chrétien est appelé à confesser sa foi par la prière, le témoignage et les actes. Les confessions de foi l’expriment au niveau de l’ensemble de l’Église. Il y a 1700 ans, les évêques de l’Empire romain se réunissaient sous l’égide de l’empereur Constantin Ier à Nicée. Ce concile est désormais considéré comme le premier concile œcuménique du christianisme primitif, et le symbole de Nicée, complétée en 381 à Nicée Constantinople, occupe une place centrale pour l’essentiel des Églises chrétiennes. La Réforme du XVIe siècle s’y réfère et développe cette interprétation de l’Écriture Sainte en ordonnant les pasteurs sur cette base. Ces confessions de foi deviennent les marqueurs des Églises protestantes. Elles sont reçues par les fidèles qui les comprennent comme expression authentique de leur foi en l’Évangile de Jésus-Christ. Cette réception confère leur autorité à ces textes formulés tout au long de l’histoire de l’Église.
 


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