Un nouvel Eclats de vie !
Que serait l’enseignement religieux sans manuel ? Dans les écoles primaires d’Alsace et de Moselle, la collection Eclats de Vie est plébiscitée depuis presque 20 ans, précisément depuis la parution du premier tome en 2005. Cet automne voit l’avènement d’un 6ème tome pour compléter et rafraîchir le matériel mis à disposition des intervenants de religion et de leurs élèves.
Alors que les cinq premiers tomes étaient destinés chacun à un niveau de l’école élémentaire, du CP au CM2, ce 6ème tome est plus transversal, correspondant mieux aux classes à niveaux multiples. Il permet aussi d’ouvrir de nouvelles perspectives et thématiques : discrimination, handicap, harcèlement, protection de l’environnement côtoient ainsi des chapitres plus classiques, inspirés de la Bible, des fêtes chrétiennes ou de figures alsaciennes ayant marqué le protestantisme.
L’équipe du SPER et d’intervenants de religion volontaires voit ainsi l’aboutissement de presque deux ans de travail. Le nouveau tome garde les qualités des précédents : mise en page colorée, accompagnement au fil des pages par des enfants (même s’ils ont changé), découverte de textes, d’œuvres d’art… Le guide pédagogique associé regorge de propositions créatives pour les enseignants.
Nous sommes très heureux de la réalisation de ce projet et nous espérons que ce tome 6 pourra aussi intéresser au-delà du cadre scolaire.
Nous vous souhaitons beaucoup de belles heures de cours avec ce nouveau matériel !
ENQUETE SUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL
ON RECHERCHE
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DES OUTILS POUR FAIRE DE LA PUBLICITE
Des outils pour faire de la publicité auprès des jeunes, des enfants et de leurs parents :
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Okapi parle des cours de religion
Le n° 1216 du 6 février 2025 d'Okapi présente un dossier sur les cours de religion. Il s'appuie sur une séance au collège Olympe-de-Gouges d'Ingwiller. Vous pouvez l'acheter pour 5,20 €, mais sachez qu'il sera accessible à la Médiathèque du Stift prochainement.
N'hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez !
OSER L'ENSEIGNEMENT RELIGIEUX ?
A la rentrée, de nouvelles personnes ce sont engagées dans l’enseignement religieux, dans des écoles, collèges ou lycées. Marie-Eve Bösiger est l’une d’elle. Nous lui avons posé trois questions…
Qu'est-ce qui t'a attiré dans l'idée de faire de l'enseignement religieux ?
Le changement de posture. Je viens de passer 14 ans dans un engagement pastoral à temps plein à l’Armée du Salut. J’ai passé tout ce temps à mettre ma foi chrétienne en action de manière très concrète, puis à conduire mon entourage à faire de même.
Je suis curieuse de découvrir une autre approche qui consiste à s’investir dans le partage de connaissances et d’outils de compréhension auprès des plus jeunes afin qu’ils trouvent un ancrage qui les aide à réfléchir à la personne qu’ils voudraient être plus tard, et qui leur apprenne à valoriser toute personne qu’ils rencontrent quel que soit son parcours de vie. La plupart des grandes figures historiques étaient des croyants qui puisaient leur inspiration et leur force dans la foi.
Comment c'était d'avoir de vrais élèves en face de soi ?
Très stimulant. Je démarre cette aventure en étant quasiment à temps plein d’emblée. Je rencontre 130 élèves chaque semaine. Les groupes sont très variés, les élèves sont tous différents et réagissent chacun d’une manière qui leur est propre. J’ai vite compris qu’il fallait de grandes capacités d’adaptation pour faire ce métier, et qu’on ne pouvait pas viser d’avoir le même impact sur chaque élève.
Le plus gros défi ? Le plus grand espoir ?
C’est un défi de toutes les heures que d’arriver à transmettre plus qu’un contenu, mais aussi une curiosité, une passion, un intérêt sans cesse renouvelés pour ce sujet si vaste qui relie les cultures, les traditions, l’histoire, la géographie, les sciences humaines, et la découverte des croyances. Je me souviens que les enseignants qui m’ont personnellement marquée étaient des personnes passionnées par leur discipline.
J’espère de tout mon cœur contribuer, à mon humble niveau, à la construction d’une société où les individus se respectent les uns les autres et soient les uns suffisamment à l’écoute de ce qui anime les autres, pour en percevoir ce qu’il y a de favorable à l’équilibre d’une société qui souhaite accueillir librement toutes les diversités.
LA RENTREE DE L'ENSEIGNEMENT RELIGIEUX DANS LE PRIMAIRE
La rentrée pour le service d'enseignement religieux protestant du primaire a été plus facile que ces dernières années. Nous avons la joie d'avoir plus de candidats qui s'engagent dans la formation initiale.
C'est très encourageant.
Dans les trois départements, il y a environ huit mille élèves inscrits en culture religieuse protestante. Nous avons même réouvert des heures comme à Ergersheim, Hoenheim Centre, et Mulhouse... Une petite vingtaine d'heures n'ont pas trouvé d'IDR protestant, voir pas d'IDR.
Le nombre d'élèves inscrits est plus élevé dans le Bas-Rhin.
C'est dans le Bas-Rhin que l'on trouve le plus d'heures d'enseignement religieux dites interconfessionnelles (il s'agit de faciliter le travail entre les IDR catholiques et protestantes au-delà des questions d'organisation). Programmes, heures et élèves sont partagés et les parents en sont informés. Dans le Bas-Rhin, 20% des écoles fonctionnent de cette manière. Il y a eu une forte augmentation après le covid, aujourd'hui les demandes sont rares. La modalité interconfessionnelle n'existe pas en Moselle.
Les IDR protestant(e)s ne sont plus qu'une petite centaine. Il y a presque autant de laics que de pasteurs. Dans certains secteurs nous manquons d'IDR; notament dans l'inspection d'Alsace Bossue, ou de Bouxwiller.
Nous espérons que l'année prochaine de nouveaux candidats se présentent encore plus nombreux.
L'annonce de la contractualisation ordonnée par le tribunal administratif au Rectorat donne un élan nouveau.
